A la découverte des jardins

Dans l'esprit des lieux, quatre jardins clos et secrets, créés avec un goût très éclectique.

 

Au milieu des champs, ces jardins aussi ancrés dans le passé que contemporains se fondent si bien qu'ils donnent l'impression d' avoir toujours existé. Ils se succèdent, fractionnant les lieux dans un mélange de thématiques, nous conduisant habilement vers un  point d'orgue final…

  • Le dédale

 Rattaché au logis seigneurial, graphiquement épuré, structuré par des topiaires de troène du Japon et son jeu de damiers en contrepoint

  • Le verger d’ornement

 Au plan carré, une promenade linéaire s'inscrit  autour des pommiers conduits en cordons et  ceux domestiqués en ogive sur une gloriette centrale.

  • Le potager

 A travers les claustras d'osier et les gloriettes de saule, se devine le potager, d'inspiration médiéval, jalonné par des fruitiers en espalier.

  • Jardin à la Française

 Loin d'un décor convenu, dans un contraste de peigné et de sauvage, un théâtre de verdure est né épousant le paysage dans un raffinement inattendu.

  • La chambre romantique

 Adossée à la marquise de tilleul, une collection de roses au parfum envoûtant

  • Le parc

 Longé par la rivière, à l'entour de ses canaux artificiels des îles et presqu'îles, des ondulations végétales entraînent vers un jardin très ordonnancé. Effet de surprise totale !

Mon cher ami  Karel Goossens, président de la branche belge de la European Boxwood and Topiary Society, a bien voulu se prêter pour vous au jeu de mes questions et nous révéler ses expériences.

 

« Un autre monde convient -il . Pas de chimie, mais la nature pour soigner et traiter les sujets ... »

 

Certes, une autre façon de penser et de travailler… mais quelle est cette nouvelle approche ?

« Si  les produits chimiques permettent de combattre les maladies, ils  ne font rien pour que la plante et l’arbuste redeviennent sains. . L’époque de la croissance rapide est révolue.  Il faut donner du temps à la plante pour qu’elle puisse développer de la résistance » Trop d'azote n’est pas bon pour les plantes , l’approche chimique est une voie sans issue, sans compter la résistance réelle à la chimie »

 

Alors, comment faire pour que les arbustes restent verts et sains ?

« Une  lutte préventive par  l' apport de produits fertilisants : l'amendement et les engrais. L'amendement organique est apporté par de la corne torréfiée en automne, action lente et progressive , du sang séché,  au printemps, action rapide «  coup de fouet », une poudre minérale volcanique Vulkamin  riche en silicium2 fois par an. A partir de Mai, de l' engrais minéral  Nectar Duo, riche en magnésium et soufre enfin de l'Oenosan engrais à base de chaux. A cela s'ajoute un protocole à suivre rigoureusement…

 

Quel est-il ?

Des traitement biologiques pour lutter contre les champignons parasites microscopiques au nom si barbares, Volutella Buxi et Cylindrocdium Buxicola, souvent foudroyants au printemps. 

«J’utilise comme fongicide de contact du lactosérum, issu de la production du fromage que je dilue et mélange avec un petit pourcentage de Microferm qui contient de bonnes bactéries et du Nectar duo, un produit à base de soufre qui augmente la résistance de la plante. Je mélange ces trois produits dans la même pulvérisation que j’effectue six fois par an, de mi mai à fin octobre contre la maladie.» Il est important de traiter avec de la pression et dans un mouvement de bas en haut pour le faire ruisseler, en  mouillant le dessous des feuilles. »

 

Comment anticiper et gérer les problèmes de la pyrale du buis, Cydalima perspectalis, en adaptant le traitement BT au cycle du papillon ?

«Tant que le papillon vole, il peut pondre deux générations entre juin et novembre. Je déconseille de traiter au printemps car le traitement est dangereux pour les oiseaux et il faut refaire les pulvérisations trop régulièrement. Je préconise une pulvérisation sur les nouvelles feuilles  à l'extérieur mi juillet, puis fin août, mi septembre et mi octobre . Ces derniers traitements, tuant les chenilles survivantes et les œufs en hiver, empêcheront  leur  réveil au printemps  »

 

Enfin quelle est la meilleure période pour la taille ? 

«  Tailler les buis en période sèche avec des outils brûlés à la flamme et désinfectés au cours de la taille avec de l eau de javel dilué avec un peu d eau,  brûler les déchets. .L idéal la 1 ° année , une taille en hiver, la 2 ° année , 2 tailles  en mai et en hiver.

La plupart taille leurs buis après la pousse de printemps, au début de l’été. Mais à cette époque de l’année, les températures élevées et les pluies chaudes accroissent fortement la pression fongique. La taille en hiver,  décembre janvier,  car les températures sont trop basses pour  le développement des champignons et les feuilles coupées ne risquent pas de brûler par le soleil.»



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SAUVONS NOS BUIS ET CONTINUONS D'ESPERER…

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